Venu d’ailleurs

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 « Le livre blanc du travail social 2023 », une publication disponible sur le site du Ministère français du travail, de la Santé et des solidarités.
Les enjeux qui y sont présentés nous concernent également en Belgique !

« Le Livre blanc part du constat que le travail social n’a jamais connu une crise d’attractivité aussi intense dans son histoire : difficultés sérieuses de recrutement, turn-over, désaffection des jeunes générations pour les formations. Cette dégradation est une alerte sur la situation d’état d’urgence qui touche le secteur. Elle engendre également une baisse de la qualité des accompagnements et du service rendu à la population.

Passant des constats aux propositions, le Livre blanc promeut une revalorisation significative des métiers avec des actes de reconnaissance et des mesures qui redonnent du sens et un projet au travail social en faveur des personnes accompagnées.

Le premier chapitre traite des conditions de travail et de l’attractivité des organisations. Le deuxième chapitre concerne les pratiques et les approches professionnelles nécessaires face aux défis sociaux d’aujourd’hui. Le troisième chapitre aborde les enjeux de la formation initiale et continue. Le quatrième chapitre anticipe les conditions d’attractivité des métiers dans les grandes transitions écologique, démographique et numérique. L’ensemble de ces éléments sont regroupés dans 14 grandes recommandations, certaines se subdivisant en sous-recommandations plus opérationnelles. »

 Nous vous invitons à prendre connaissance du site internet de l’Appel Des Appels, collectif français dont la charte commence par :

Nous, professionnels du soin, du travail social, de la justice, de l’éducation, de la recherche, de l’information, de la culture et de tous les secteurs dédiés au bien public, avons décidé de nous constituer en collectif national pour résister à la destruction volontaire et systématique de tout ce qui tisse le lien social.

Réunis sous le nom d’Appel des appels, nous affirmons la nécessité de nous réapproprier une liberté de parole et de pensée bafouée par une société du mépris

Vous y trouverez une foule de choses concernant leur appel à "remettre l’humain au cœur de la société".

Pour faire connaissance avec l’un des fondateurs de l’ADA, Roland Gori, nous vous conseillons la lecture de son livre La fabrique des imposteurs, paru chez Actes Sud Babel, N° 1312, 8 avril 2015, coll. Sciences humaines & sociales.
Et pour ceux qui préfèrent la formule vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=2FEtiA18lZU

 Entendu sur France Culture : les influences nazies du management moderne. "L’historien Johann Chapoutot publie "Libres d’obéir : le management, du nazisme à la RFA" chez Gallimard, dans lequel il explore les techniques de management du régime nazi."

 Lu sur le site de Mediapart  : un témoignage touchant d’une AS en souffrance face à la maltraitance managériale subie dans son service social

 Un site internet Français sur le secret professionnel et le travail social réalisé par Laurent Puech, assistant social et formateur, membre de l’ANAS (association nationale des assistants sociaux française) : très bien fait ! Mais attention, la législation française n’est pas la même que la notre...

A découvir : https://secretpro.fr/

 Un Manifeste du travail social venu de France.
"Suite à la constitution d’un groupe « Travail social debout » dans le cadre du mouvement « Nuit debout » du printemps 2016, un collectif a sorti aux éditions Le social en fabrique un petit livre « Manifeste du travail social »".

A découvrir sur internet et sur Facebook

 Les services sociaux anglais : voleurs d’enfants ? Un reportage choc de Florence Bellone retransmis dans l’émission Transversales de la Première (RTBF Radio) de novembre 2010 interpelle !

Quelques extaits :

« Les services sociaux britanniques, assistés par la police, enlèvent plusieurs milliers d’enfants par an à des familles humbles ou de classe moyenne. (...) Lorsque les parents veulent se défendre, les services sociaux leur présentent LEUR liste d’avocats. Durant la procédure, les assistants sociaux peaufinent leur travail de destruction : ils conseillent à la maman de se séparer du papa pour maximiser les chances de retrouver son enfant. Le couple obtempère. Plus tard, au tribunal, un assistant social déclare que le couple s’est séparé parce qu’il était instable. Les preuves fabriquées de toute pièce sont présentées mais aucun témoin n’est admis en dehors des services sociaux eux-mêmes. Le juge déclare l’enfant « bon pour adoption ». « La différence entre Dieu et un assistant social, écrit une mère dépouillée de son enfant, c’est que Dieu ne se prend pas pour un assistant social. » Plusieurs députés britanniques ont réagi, mais la situation ne semble pas s’améliorer. Renversant !

 Lu sur le site du quotidien français Le Monde :

Une assistante sociale dénonce un Sénégalais sans papiers à la police LE MONDE | 27.06.08 | 12h19 • Mis à jour le 27.06.08 | 17h37 Elle se nomme B. H. et elle s’est rendue, le 10 juin, à 11 h 15, au poste de police, établir un "PV de dénonciation" : "Je suis venue vous dénoncer la situation administrative clandestine d’un ressortissant sénégalais qui vit à Besançon", a-t-elle annoncé au brigadier chef, qui a consigné ses propos. B. H. est assistante sociale. Dans le cadre de son travail, elle dit avoir rencontré "par hasard", chez une dame dont les quatre enfants bénéficient d’une mesure de protection éducative du juge des enfants, "un individu inconnu". Elle a informé l’homme "qu’il ne pouvait rester à cette adresse, Madame B. vivant dans une situation financière et familiale fragile". Au policier, elle a précisé : "J’ai appris au hasard des discussions qu’il n’avait pas de titre de séjour et vivait de façon clandestine en France, et à la charge de Madame B." Puis elle a dressé un portrait : "C’est un individu de 22 ans, mesurant 1,80 m, portant des lunettes de vue rondes en métal, cheveux crépus très courts, toujours bien habillé, parlant un français très châtié. Il dort le matin jusqu’à 12 heures au moins et sort peu de peur d’être contrôlé par la police. Il arriverait d’Italie." A 11 h 35, B. H. n’avait "rien d’autre à ajouter" ; elle a cosigné le procès-verbal et a quitté le poste de police. Ce PV, recopié mot à mot (seuls les noms ont été anonymisés), a été publié, mardi 24 juin, sur l’un des blogs les plus lus dans le monde judiciaire, celui de maître Eolas, un avocat qui, pour cet exercice, conserve l’anonymat (Maitre-eolas.fr). VIOLATION DU SECRET PROFESSIONNEL Lundi 23 juin, le Sénégalais qui partageait l’appartement de madame B., en réalité son demi-frère, a comparu devant le juge des libertés du tribunal de Besançon, à la demande du préfet qui souhaitait prolonger de quinze jours son placement en centre de rétention. L’homme avait été interpellé après la dénonciation de B. H. Il est de nouveau libre aujourd’hui. L’histoire a suscité 150 commentaires sur le blog dans la seule après-midi qui a suivi sa mise en ligne. Au coeur de l’affaire : la violation de son secret professionnel par B. H. Plusieurs internautes se sont interrogés. Le séjour irrégulier étant un délit, cette fonctionnaire n’avait-elle pas l’obligation de le dénoncer ? Elle n’avait aucune obligation à agir comme elle l’a fait, et n’encourait aucune sanction, a répondu l’avocat. Le code de l’action sociale prévoit les cas dans lesquels un professionnel est dispensé de son secret. "La dénonciation d’un sans-papiers ne figure pas parmi ces cas", précise Me Eolas. Par ailleurs, l’article 40 du code de procédure pénale impose aux fonctionnaires de "donner avis sans délai", au procureur de la République - et non à la police -, des crimes ou des délits dont ils auraient connaissance. Mais il écarte les faits connus dans le cadre du secret professionnel. "La raison en est simple, rappelle l’avocat : faites des assistants sociaux des auxiliaires de police, et les familles refuseront de les recevoir ou leur cacheront des informations essentielles." Me Eolas a cherché en vain d’autres cas de dénonciation spontanée. Jusqu’à présent, c’est l’inverse qui s’est produit : des assistantes sociales ont été poursuivies pour non-dénonciation. À Belfort, en septembre 2007, l’une d’elles fut gardée à vue pendant deux heures parce qu’elle refusait de dénoncer un étranger en situation irrégulière. Le procureur avait classé l’affaire sans suite. Nathalie Guibert

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